J'ai créé un nouveau blog.
Oui encore, et 3 ça fait beaucoup pour une piètre blogueuse comme moi. Mais je n'ai pas/plus envie de mélanger mes états d'âme chelous avec des sujets plus importants, des projets (projets = positif).
Je ne sais pas si Deer Prudence & WWF restera en ligne.
C'est devenu une fenêtre très personnelle et torturée de ma personnalité. C'est moi qui l'ai tourné ainsi, petit à petit, sans forcément en être consciente, sauf que je suis bien d'autres choses.
Et quitte à partager virtuellement des écrits, des images ou peu importe, avec qui passe par là, j'aime autant que ce soit des choses positives.
Je me suis toujours dis que je ne saurais comment réagir si ma mère, mon mec, mon ex ou n'importe qui d'émotionnellement impliqué dans ma vie lisait ce que je peux écrire.
Et en fait, j'ai pas envie de ça.
J'ai toujours eu et j'ai toujours besoin d'écrire pour extérioriser et comprendre, je le fais un milliard de fois plus de manière traditionnelle, et quand j'écris ici je ne suis jamais tout à fait honnête. Fausse pudeur, fausse impudeur.
Pas de: on prend les mêmes et on recommence, le début de la fin, la fin du début, me voilà de nouveau célibataire.
Pas de: j'ai encore planté un boulot du jour au lendemain parce que je ne sais pas gérer ma tristesse.
Pas de: j'ai encore passé la nuit à l'hôpital parce que je ne sais pas gérer ma colère. Et qu'en plus je me suis fait mal.
J'aurais pu, mais je n'ai jamais été assez courageuse peut-être pour écrire clairement et énoncer des faits.
Parce qu'au fond ici comme dans la vie je ne dévoile que ce que je veux. Et je ments sur ce que je veux.
Peu importe.
La conclusion de ce paraphe c'est qu'il est venu le temps d'être un peu plus posi cool, que pour celà j'ai besoin de séparer clairement et "physiquement" me écrits, et si ça part à nouveau dans une direction de merde (disons-le), et bien j'arrêterai.
ça ne sera rien de bien grave, je suis vraiment pas faite pour ça. (je me demande même pourquoi j'ouvre un autre truc au lieu de clore le débat une bonne fois pour toute mais j'ai déjà suffisamment reproché à d'autres comme à moi même de ne pas faire d'efforts, de ne même pas faire semblant d'essayer etc etc, alors, let's try)
Tout ça pour dire, que si ça vous branche (qui je vous soyez), et ça me brancherait que ça vous branche, on peut se retrouver là:
I want to be tropical
J'ai repris mon nom aussi... et ça fait du bien.
♡ Pom
samedi 22 février 2014
Girls who like boys, who like girls, who do boys, like they're girls, who do girls, like they're boys...
C'est un peu le sujet du moment.
(rien de dénigrant dans ma formule, j'ai juste envie d'employer des mots simples, oui même pour un thème qui ne l'est pas)
L'homme, la femme, le genre, la construction, la sexualité, l'amour, la famille, l'individu, la société,...
Un peu partout dans le monde ces thèmes forment débats et se mélangent les uns aux autres dans une bouillis immangeable.
Qui suis-je? Où vais-je? Est-ce que tout le monde a besoin de le savoir? Est-ce que quiconque à quelque chose à en dire?
Encore beaucoup trop d'a priori et de jugements, de part et d'autre.
Je condamne l'étroitesse d'esprit de ces roses et bleus qui arpentent les rues et font des messes à la bougie devant les gares, les écoles, les églises. Mais je tente de les comprendre (et ça me demande un effort à la limite du surhumain).
Comprendre ce n'est pas accepter mais réussir à dépasser ses propres a priori pour créer enfin un débat constructif.
Les idées closent de ces "Veilleurs de la famille" (auto-proclamés en toute simplicité d'ailleurs) ne sont pas nées d'hier. Elles sont un héritage lourd et centenaire, peut-être millénaire. Excusons-les.
Le société se mue en une entité de plus en plus impalpable. Nous avons des amis virtuels. De l'argent virtuel. Accès virtuellement à toute la culture et le savoir du monde entier. Nous pouvons même avoir un travail virtuel. Couplez cela avec les courses en ligne et vous pouvez ne plus jamais sortir de chez vous. Le dernier lien palpable d'un individu avec son temps en son environnement, c'est sa filiation. Et la conscience de cette filiation.
Une gamète et une autre, et à la sortie du four un être de chair, de sang, de conscience.
On est le fruit de ses géniteurs, on est l'enfant de ses parents. Et cette subtilité, entre autre, n'est pas encore évidente pour tout le monde.
La dématérialisation de la société pousserait-elle a un besoin (virtuel) de reconnaissance de pair, qui s'épanoui dans l'étiquette?
Etiquette de genre, étiquette sexuelle. Je suis la première enchantée que le roi de l'étiquette et de la reconnaissance virtuelle Facebook donne la possibilité de choisir parmi une fourchette plus large que celle qu'il proposait jusqu'à présent. Mais cela m'interroge.
En m'inscrivant j'ai coché femme, sure de moi. Et sur tous les sites invariablement la même réponse à la même question. Mais pourquoi ce besoin de nous poser la question?
ça lui fait quoi à Facebook, à Gmail, à OnVaSortir, que je sois un homme ou une femme, ou un trans, une trans, un weirdo, ou ce que je veux?
Est-ce que nous avons besoin de nous sentir légitimement inclus à un groupe ou est-ce que le fait que nous soyons harcelés de questions sans rapport avec le sujet nous pousse-t-il a nous retrancher dans une catégorie qui nous semble confortable?
Je pense que cette question existe toujours dans le formulaire d'inscription Facebook, en tout cas quand je m'y suis inscrite à l'hiver 2006 nous étions priés (mais pas obligés) de répondre à la question concernant nos préférences sexuelles.
Pourquoi?
Je me suis abstenue de répondre à cette question.
Là encore qu'est ce que ça peut lui faire à Facebook? Devons-nous considérer la sexualité comme une étiquette? Evidemment non.
Allociné vient de publier un article regroupant des films sur les questions de genre et d'identité sexuelle. Pour citer un commentaire "La liste est très lacunaire mais elle a le mérite d'exister".
En fin de page il y a le streaming de Tomboy (qui est également disponible via Arte +7 pour encore quelques jours), LE film qui fait voir rouge nos compatriotes à la "moralité" rigide.
Pourquoi tirer à pile ou face si on peut jouer aux dés?
♡ Pom
(rien de dénigrant dans ma formule, j'ai juste envie d'employer des mots simples, oui même pour un thème qui ne l'est pas)
L'homme, la femme, le genre, la construction, la sexualité, l'amour, la famille, l'individu, la société,...
Un peu partout dans le monde ces thèmes forment débats et se mélangent les uns aux autres dans une bouillis immangeable.
Qui suis-je? Où vais-je? Est-ce que tout le monde a besoin de le savoir? Est-ce que quiconque à quelque chose à en dire?
Encore beaucoup trop d'a priori et de jugements, de part et d'autre.
Je condamne l'étroitesse d'esprit de ces roses et bleus qui arpentent les rues et font des messes à la bougie devant les gares, les écoles, les églises. Mais je tente de les comprendre (et ça me demande un effort à la limite du surhumain).
Comprendre ce n'est pas accepter mais réussir à dépasser ses propres a priori pour créer enfin un débat constructif.
Les idées closent de ces "Veilleurs de la famille" (auto-proclamés en toute simplicité d'ailleurs) ne sont pas nées d'hier. Elles sont un héritage lourd et centenaire, peut-être millénaire. Excusons-les.
Le société se mue en une entité de plus en plus impalpable. Nous avons des amis virtuels. De l'argent virtuel. Accès virtuellement à toute la culture et le savoir du monde entier. Nous pouvons même avoir un travail virtuel. Couplez cela avec les courses en ligne et vous pouvez ne plus jamais sortir de chez vous. Le dernier lien palpable d'un individu avec son temps en son environnement, c'est sa filiation. Et la conscience de cette filiation.
Une gamète et une autre, et à la sortie du four un être de chair, de sang, de conscience.
On est le fruit de ses géniteurs, on est l'enfant de ses parents. Et cette subtilité, entre autre, n'est pas encore évidente pour tout le monde.
La dématérialisation de la société pousserait-elle a un besoin (virtuel) de reconnaissance de pair, qui s'épanoui dans l'étiquette?
Etiquette de genre, étiquette sexuelle. Je suis la première enchantée que le roi de l'étiquette et de la reconnaissance virtuelle Facebook donne la possibilité de choisir parmi une fourchette plus large que celle qu'il proposait jusqu'à présent. Mais cela m'interroge.
En m'inscrivant j'ai coché femme, sure de moi. Et sur tous les sites invariablement la même réponse à la même question. Mais pourquoi ce besoin de nous poser la question?
ça lui fait quoi à Facebook, à Gmail, à OnVaSortir, que je sois un homme ou une femme, ou un trans, une trans, un weirdo, ou ce que je veux?
Est-ce que nous avons besoin de nous sentir légitimement inclus à un groupe ou est-ce que le fait que nous soyons harcelés de questions sans rapport avec le sujet nous pousse-t-il a nous retrancher dans une catégorie qui nous semble confortable?
Je pense que cette question existe toujours dans le formulaire d'inscription Facebook, en tout cas quand je m'y suis inscrite à l'hiver 2006 nous étions priés (mais pas obligés) de répondre à la question concernant nos préférences sexuelles.
Pourquoi?
Je me suis abstenue de répondre à cette question.
Là encore qu'est ce que ça peut lui faire à Facebook? Devons-nous considérer la sexualité comme une étiquette? Evidemment non.
Allociné vient de publier un article regroupant des films sur les questions de genre et d'identité sexuelle. Pour citer un commentaire "La liste est très lacunaire mais elle a le mérite d'exister".
En fin de page il y a le streaming de Tomboy (qui est également disponible via Arte +7 pour encore quelques jours), LE film qui fait voir rouge nos compatriotes à la "moralité" rigide.
Pourquoi tirer à pile ou face si on peut jouer aux dés?
♡ Pom
jeudi 20 février 2014
Eye, there, print everywhere.
Cette tendance de l'imprimé "yeux" est en train de m'obséder, mais je me rends compte que je ne suis pas la seule! Robe, manteau, l'oeil s'imprime en all over.
Tu t'es vu quand t'as Zü?
Zü c'est une boutique en ligne, mais aussi un blog qui propose de chouettes papiers à imprimer gratuitement, pour des DIY aux couleurs douces.
Libellés :
bons plans,
crafts,
DIY,
mint,
zü
mercredi 19 février 2014
#190214 - Note to self
+ TumblR
Je VEUX cette magnifique cape réversible en soie et coton qu'elle a designé!!!!
(je savais pas que le motif "yeux" était tendance, j'en ai vu chez Monki aussi ce matin)
♡ Pom
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